[Podcast] La formation à la RSE adressée aux collaborateurs

08 Jan

Une formation RSE pour engager les collaborateurs Podcast super zesté épisode 6

Pour mettre en place une démarche de RSE efficace, une formation qui s’adresse directement à l’ensemble des collaborateurs – et pas uniquement aux décideurs – permet d’encourager un engagement global.

Mandarine Academy vous propose un podcast super zesté pour en apprendre plus sur la formation, l’accompagnement au changement, la transformation des entreprises, l’intelligence artificielle au service de l’apprentissage, et bien plus encore !

Dans cet épisode, Alain nous explique comment l’équipe pédagogique de Mandarine a conçu notre catalogue de formation RSE à destination des collaborateurs.

Un catalogue RSE ? Montrez moi !

Chaque mois, une nouvelle interview avec l’un de nos collaborateurs ou partenaires vous renseigne en quelques minutes seulement sur un sujet phare qui passionne nos équipes.

Retrouvez ci-dessous l’épisode en intégralité, et plus bas dans l’article, la retranscription complète.

[Musique d’introduction]

Bonjour, bienvenue dans un nouvel épisode du podcast super zesté de Mandarine Academy. Aujourd’hui, mon invité c’est Alain. Est-ce que tu pourrais te présenter et ton parcours chez Mandarine ?

Oui, bonjour, Axelle. Donc Alain Damanti, donc moi, je suis responsable de l’équipe pédagogique chez Mandarine Academy. Avant ça, j’ai fait beaucoup de choses différentes chez Mandarine, puisque je suis arrivé depuis le début de la création de la société, c’est-à-dire 2008. Et donc voilà juste rapidement pour présenter un peu mon parcours, j’ai été graphiste, formateur, ingénieur pédagogique. Et aujourd’hui donc, je m’occupe de l’équipe formateur et réalisateur e-learning.

Donc aujourd’hui je t’ai invité pour parler du catalogue de formation RSE, responsabilité sociétale des entreprises. On a déjà fait un épisode sur ce que c’était que la RSE en formation. Du coup, je voulais te demander plus d’informations sur ce catalogue et comment on l’a construit chez Mandarine.

Alors, ouais, déjà, ce qui a motivé un peu la conception de ce catalogue, c’est, premièrement, c’est un sujet qui est entré chez Mandarine je dirais de façon un peu naturelle, puisqu’on travaille avec des grosses entreprises qui sont attentives à ce sujet. Et qui, souvent, par rayonnement en fait, souhaitent que les fournisseurs soient également dans cette démarche. Alors ça, c’était une première chose. Deuxièmement, c’est un sujet qui est aujourd’hui très répandu, de plus en plus, et c’est pas un simple effet de mode, comme on a pu le penser à un moment donné.

Et donc, il y a une grosse prise de conscience. C’est un sujet qui est pérenne, et qui mérite d’être traité. Et donc, on a eu cette volonté de participer à notre façon à cet effort collectif, à cette prise de conscience.

Et ensuite, ben, on s’est aperçu qu’il y avait un manque aussi, il y a beaucoup de formations sur la RSE qui sont souvent très orientées décideurs, donc les personnes qui vont mettre en place, donc c’est des formations sur la stratégie, par exemple, qui sont assez complexes ou qui peuvent être très longues parfois. Ou alors on a des formations courtes, mais qui s’arrêtent souvent à la théorie ou la sensibilisation. Et donc nous comme toujours, chez Mandarine, on a souhaité s’adresser davantage aux salariés, aux employés.

Et on sait aussi que, dans une telle démarche, il faut réussir à embarquer tout le monde. Donc, c’est l’entreprise toute entière qui doit s’y mettre. Jouer le jeu, et donc on avait envie de donner aussi des pistes concrètes, pas uniquement la théorie, et donc aller un petit peu plus loin. Et c’est comme ça qu’on a décidé de faire un catalogue à l’intention des salariés, des utilisateurs, des employés sur la RSE.

T’as parlé du coup de formations RSE qui prennent plutôt en compte les décideurs ou la stratégie. Comme nous on s’adresse aux collaborateurs, ça contient quoi un catalogue qui s’adresse plus aux salariés ?

Alors, ça contient… On l’a construit en trois parties. Ça contient quand même une partie introduction qui est plutôt théorique. On est un petit peu obligé d’expliquer la démarche avec ses avantages, ses implications. Mais c’est pas la plus grosse partie en fait, puisque nous, on a surtout travaillé ensuite sur, comme je te disais, des pistes concrètes qu’on peut appliquer et donc, après cette partie introduction, on a souhaité s’appuyer sur notre expertise en bureautique et en solutions numériques pour créer plusieurs cours sur le numérique responsable, avec des thématiques, par exemple, comme le bien-être numérique, l’accessibilité ou encore l’impact de la production de matériel numérique sur l’environnement.

Et la troisième partie, c’est un peu la suite de cette partie sur le numérique responsable, mais vraiment consacrée aux applications Microsoft 365, puisqu’on a une grosse expertise sur ces applications depuis des années. Et dans cette partie du catalogue, on ne peut pas être plus concret, puisqu’on va, par exemple, donner des bonnes pratiques : comment limiter son propre impact environnemental avec Microsoft Teams, par exemple, ou encore réduire le poids des données ou des mails dans Outlook.

Donc, voilà, vraiment des choses très, très concrètes qu’on a souhaité faire apparaître dans nos formations.

Du coup, quand on conçoit un catalogue de formations, il faut forcément identifier en fonction de à qui on s’adresse, ce qu’on va mettre dedans, quelle structure choisir. Est-ce que tu peux me dire comment on a construit ce catalogue, comment l’équipe a pu identifier ce qu’il fallait l’intégrer et comment le faire ?

Oui, alors ça c’est une très bonne question, parce qu’effectivement, la RSE, c’est un sujet qui peut être assez tentaculaire. Puisque ça peut toucher toutes les activités de l’entreprise, tous les services, tous les pôles en fait.

Donc on n’avait pas la prétention de pouvoir tout couvrir et de tout traiter.

Et donc, on a, après avoir identifié énormément de sujets potentiels, on s’est fait aider en fait par une consultante spécialisée RSE qui nous a donné des conseils et qui nous a également rassuré sur les sujets et la façon dont on voulait les traiter. Et donc, c’est pour ça qu’on s’est aussi concentré sur cette partie numérique responsable qui finalement est peu traitée aussi par la concurrence, ou en tout cas, peu traitée de cette façon-là, avec des pistes vraiment concrètes, parce que souvent on s’arrête uniquement à la prise de conscience ou à l’état des lieux.

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Et donc, après avoir fait ça, on a aussi, dans cette idée de ne pas s’arrêter uniquement à la sensibilisation, on a aussi adopté un mode d’écriture pédagogique qui, justement, permettait cette diffusion d’informations et de solutions.

Donc, on a utilisé une méthode qui s’appelle SPRI dans la structure des cours. Donc SPRI, c’est Situations, Problématiques, Résolutions et Informations.

Donc tous les cours sont conçus comme ça. Dans la première partie, on a la situation, par exemple, pour le stockage de données, on va parler des datacenters qui doivent doubler leur capacité quasiment tous les ans. Donc, la problématique sur cet exemple-là, c’est la problématique de consommation énergétique, d’émission de CO2, etc. Et la résolution, au niveau individuel et au niveau d’une entreprise, on va donner justement des pistes ou des bonnes pratiques, comme je vous disais tout à l’heure : comment limiter sa consommation de data, par exemple. Et donc dans la dernière partie, qui est « information », là on peut aller jusqu’à expliquer en fait comment on peut appliquer les solutions qu’on a donné. Par exemple, dans les applications, c’est montrer concrètement où je vais trouver la possibilité de limiter le stockage de mes mails et de les effacer, par exemple au fil du temps.

Et, comme tu disais, pour les utilisateurs sur leurs outils, c’est vrai que ce qu’on fait avec le numérique consomme et a des impacts sur l’environnement. À ce moment-là, comment nous chez Mandarine en concevant ce catalogue, on a pris ça en compte ? On parle d’éco-conception, est-ce que tu peux m’en dire un peu plus ?

Alors oui bien sûr, on a essayé de respecter quelques règles pour réaliser nos modules de formations e-learning, c’était évident. Et donc on a privilégié des choses simples et qui vont à l’essentiel. Donc, par exemple on a écarté le format vidéo pur, parce qu’on sait que ça consomme beaucoup en bande passante, donc en énergie, etc.

Malgré tout, on a réussi à garder un aspect convivial et ludique. On a un rendu qui est presque similaire à de la vidéo, mais sans vidéo, puisqu’on a quand même de la voix off, on a des animations visuelles avec une petite série de personnages en situation. Et donc on a voilà, quelques points d’attention particuliers par exemple pour l’accessibilité en mettant des contrastes élevés, du son partout, pour que les malvoyants puissent suivre, des polices accessibles, une navigation simple, etc, etc.

En fait, éco-concevoir c’est également plein de petites choses qui font, au final, que l’on s’adresse, on arrive à s’adresser à tout le monde. Et que le module il est accessible et qu’il est pas trop lourd non plus au niveau de la consommation.

Et pour conclure sur le sujet de la RSE, est-ce-que tu peux partager tes convictions à toi sur la responsabilité sociétale des entreprises ?

Alors, oui, oui, je donnerai deux images, en fait, pour te résumer un petit peu ma conviction personnelle.

La première concernant notamment le numérique. Parce qu’aujourd’hui, on surfe en fait sur une vague d’insouciance notamment donc pour le numérique, puisqu’on a trop de possibilités, de capacités, de puissance même des machines. Et donc où y a pas de limite, en fait, au niveau de la consommation, que ce soit les data ou la puissance des ordinateurs.

Donc l’image que j’aime bien donner là-dessus, c’est que on a l’impression d’être dans un supermarché où tout est gratuit et on prend ce qu’on veut, on consomme littéralement ce qu’on a envie.

Et donc, on a notamment cet effet qu’on appelle « levier », où, justement, il y a trop de possibilités, pas de limites, et du coup, on consomme, et puis on se rend pas compte que notre consommation, elle a des effets sur la planète.

Et le deuxième en fait, concept qui est important dans la RSE je pense que c’est le levier de masse, ou de conformisme. C’est un peu comme le tri des déchets, où là aujourd’hui, on se pose plus la question. Tout le monde le fait, donc on se rend compte que c’est efficace et que c’est important.

Et donc dans la RSE, on se sent peut-être pas encore motivés, parce que si on est tout seul à agir, au niveau de la motivation, c’est pas la même chose. Et donc, si on agit à l’échelle d’une entreprise, on se sent plus fort, on se sent beaucoup plus motivés et on a plus, forcément plus de résultats. C’est pour ça que c’est important aussi d’embarquer tout le monde. Et voilà c’est un peu le fond de ces formations, on essaye de sensibiliser, mais aussi d’embarquer tout le monde dans des gestes qui paraissent anodins mais qui, au final, peuvent être très importants à l’échelle d’une entreprise et d’un pays. Donc voilà, je pense que c’est un peu, mes deux images que je trouve importantes là pour la RSE.