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Les ateliers participatifs pour former à l'IA : Le podcast super zesté par Mandarine Academy, épisode 9

Les ateliers participatifs, ça vous parle ? En formation, choisir la bonne modalité est essentiel. Pour engager les apprenants au maximum, un format interactif et ajustable à leurs besoins permet de répondre aux attentes hétérogènes d’un groupe de formation.

Dans le cas d’un sujet complexe et difficile à appréhender pour certains, cela est d’autant plus important. C’est pourquoi en développant notre catalogue de formations IA Générative, nous avons pensé la modalité idéale pour l’accompagner : l’atelier participatif.

Dans cet épisode du podcast, Alexis, concepteur pédagogique et formateur, présente cette modalité et ces avantages. Découvrez le déroulé d’un atelier et ce que cette façon d’apprendre et d’échanger peut apporter à la fois aux apprenants et aux formateurs.

Mandarine Academy vous propose un podcast super zesté pour en apprendre plus sur la formation, l’accompagnement au changement, la transformation des entreprises, l’intelligence artificielle au service de l’apprentissage, et bien plus encore !

Chaque mois, une nouvelle interview avec l’un de nos collaborateurs ou partenaires vous renseigne en quelques minutes seulement sur un sujet phare qui passionne nos équipes.

Retrouvez ci-dessous l’épisode en intégralité, et plus bas dans l’article, la retranscription complète.

[Musique d’intro]

Axelle : Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode du podcast super zesté. Aujourd’hui, j’ai invité Alexis, qui est déjà intervenu pour nous parler de la RSE. Et aujourd’hui, on va parler des ateliers participatifs, qui sont une modalité de formation qu’on a mise en place chez Mandarine Academy, notamment dans le cadre du catalogue intelligence artificielle. Donc Alexis, est-ce que tu pourrais de nouveau te présenter rapidement ?

Alexis : Je m’appelle Alexis, je suis formateur donc, chez Mandarine Academy depuis à peu près un an et demi. Je m’occupe aussi de la conception pédagogique. J’ai travaillé sur le catalogue RSE, et actuellement, je travaille sur le catalogue IA.

Axelle : Et donc, c’est toi qui anime la plupart, actuellement, des ateliers participatifs, qui sont une modalité qu’on a mis en place en même temps que ce catalogue, finalement.

Alexis : Oui, c’est moi qui m’occupe de l’animation. Donc, j’ai déjà vu pas mal de personnes. Pour l’instant les ateliers, donc les quatre ateliers, il y a que moi qui les fait, même si l’objectif à terme, c’est que les autres puissent le faire également.

Axelle : Donc dans cette modalité, qu’est-ce que c’est les plus de l’atelier participatif, par rapport à une classe virtuelle classique, comme on fait déjà sur tous les autres catalogues?

Alexis : Comme son nom l’indique, c’est ce côté participatif. Les personnes se sentent un petit peu plus concernées, sont plus sollicités, donc il y a plus d’échanges. Le formateur est presque parfois un petit peu plus en retrait comparé à d’autres formats, mais avec vraiment cet objectif d’exploration et de découverte qui est super intéressant.

Et c’est particulièrement important sur ce catalogue IA, parce que c’est pas quelqu’un qui vous parle pendant une heure et demie sans que vous ayez le temps d’en placer une qui va être vraiment si utile que ça si on est réticent, si on ne connaît pas, si on a peur de la technologie. Donc, vraiment, ce côté participatif, parole libre, chacun dit ce qu’il veut. C’est vraiment ça, à mon sens, le plus grand « plus » ici.

Axelle : Comment ça se déroule finalement ces ateliers, de l’introduction de l’atelier à la participation des apprenants ?

Alexis : En fait, on démarre assez simplement par déjà un petit côté, un peu brise-glace. Le but, c’est que chacun se présente, dise un peu le rapport qu’il a à l’IA, ce qu’il en pense. Est-ce qu’il y a des difficultés avec l’IA ? Est-ce que ça lui fait peur ? Est-ce qu’il connaît, est-ce qu’il a déjà essayé ? Vraiment tout ce côté-là et après, peu à peu, on découvre les notions qui sont abordées dans chaque atelier, donc il y en a plusieurs avec différentes notions à chaque fois, au travers d’exercices, de petits ateliers de participation, parfois, du travail en groupe. De la pratique, avec du coup directement des tests de génération ou des choses comme ça. Donc, et à la fin, on essaye de terminer toujours par quelque chose de relativement positif. Qu’est-ce que ça vous a apporté ? Est-ce que vous avez de nouvelles idées, qu’est-ce qu’on va faire ensuite ? Et ainsi de suite.

Axelle : Donc y a une grosse participation. C’est très co-construit, finalement, du coup.

Alexis : C’est ça.

Axelle : Est-ce que les sujets changent, au fil d’un atelier selon ce qui est rapporté par les personnes, est-ce qu’à chaque atelier, t’as vu des des thèmes différents, qui émergent finalement?

Alexis : Oui et non. En soit, on essaie de garder quand même une trame. Le but, c’est d’apporter quand même de la connaissance. Donc, on ne peut pas non plus partir n’importe où. Mais les exemples et la manière dont on va aborder les choses est totalement différente à chaque fois. Une personne qui n’a jamais testé le moindre outil et qui a peur de l’IA, forcément, va pas l’adopter de la même, on ne va pas s’approcher de cette personne de la même manière, que si elle dit moi j’ai déjà testé plein d’outils, c’est pour consolider ce que je sais déjà. Donc, les connaissances sont toujours là dans tous les cas, mais c’est la manière de les… vraiment, d’arriver jusque-là, qui va être très, très différente avec l’atelier. C’est beaucoup plus permissif, justement, que les web conférences classiques, parce que, justement, on a le retour presque en direct des personnes qui vont nous dire : ah bah, tiens, ça me fait penser à ça, j’ai eu telle idée, pour mon métier, ça marche bien, ça marche pas bien, etc, etc.

Axelle : Donc on a lancé chez Mandarine ces ateliers pour la formation IA générative justement, mais comment est-ce que cette modalité pourrait s’appliquer aux autres sujets sur lesquels on fait de la information, ou même à d’autres ?

Alexis : Ça peut s’appliquer à d’autres sujets, forcément pas tous, parce que des fois, on veut juste simplement venir prendre des connaissances et repartir, savoir comment on fait. Mais pour tous les sujets qui nécessitent vraiment un peu de réflexion, de la prise du recul, comment je peux me servir de tel outil, de tel outil, même par rapport, donc, à la suite Microsoft 365, qui est un peu notre produit phare. Même sur ça on peut se poser la question, du coup, un atelier par exemple, je ne sais pas, j’invente, Excel. Ok, bah, du coup, c’est quoi votre problématique ? Comment on peut essayer de résoudre ce problème ? Vraiment un fil conducteur, qui est amené par les participants au lieu d’être amené seulement par le formateur.

Axelle : C’est un truc qui pourrait être pertinent sur un catalogue RSE également, par exemple, sur des personnes qui sont plus en difficulté sur un outil ou des sujets, comme le numérique responsable, que les gens puissent échanger, ce que eux connaissent déjà, par exemple ?

Alexis : C’est ça, la RSE ça s’appliquerait particulièrement bien, parce que c’est pareil, c’est quelque chose qui souvent est sujet à débat. Tout le monde sait pas que c’est, donc justement d’avoir ce côté où chacun apporte sa pierre à l’édifice, c’est particulièrement intéressant pour de la RSE, par exemple, oui.

Axelle : Qu’est-ce que tu retiens des ateliers que t’as animés au niveau des retours, de réflexions qui ont été intéressantes, d’échanges enrichissants lors des ateliers ?

Alexis : Justement, c’est les échanges enrichissants. Ce que j’entends par là, c’est que même moi, en tant que formateur, il y a plein de choses que j’ai appris aussi avec les personnes. Des remarques super pertinentes, des idées ultra intéressantes. Des manières de voir les choses qui étaient totalement différentes, mais qui ne sont pas bonnes ou mauvaises en fait, qui sont juste différentes. Et ça fait que moi aussi les ateliers, c’est quelque chose qui a pas mal évolué au fur et à mesure, ma manière d’approcher les choses, de faire les choses, ça a pas mal évolué. Le premier atelier que j’ai fait ressemble pas du tout à celui que j’ai fait la semaine dernière.

Et c’est ça qui est intéressant, c’est vraiment que c’est en constante évolution. Aussi bien de mon côté que du côté des participants, parce que, eux, ça permet de de d’avoir une progression qui est adaptée à eux et moi, en tant que formateur, ça me permet d’avoir une progression aussi dans mes idées, mes exemples, ça me permet d’étayer, ça me permet d’être confronté à plus de choses et maintenant, dans un atelier, je prends parfois des exemples pour illustrer quelque chose, qui m’ont été apportés par d’autres personnes. Je pense que je continuerai d’être surpris au fur et à mesure qu’il y a de nouvelles personnes, de nouveaux outils. Et c’est ça qui fait vraiment plaisir avec ce type d’atelier.

[Musique d’outro]

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