M A N D A R I N E A C A D E M Y

Loading

Femmes dirigeantes et dans la tech : quelle place ? Un podcast super zesté, épisode 8

Le monde du travail est considéré comme la sphère la plus inégale de la société concernant la question du genre. Hommes et femmes y sont traités différemment, et certains stéréotypes persistent.

Pamela Wattebled, directrice des opérations et associée chez Mandarine Academy, est une femme passionnée de technologie, qui fait régulièrement part de l’inspiration que lui procurent les femmes dirigeantes. Dans cet épisode, elle partage son expérience et ses perspectives sur ces questions.

Mandarine Academy vous propose un podcast super zesté pour en apprendre plus sur la formation, l’accompagnement au changement, la transformation des entreprises, l’intelligence artificielle au service de l’apprentissage, et bien plus encore !

Chaque mois, une nouvelle interview avec l’un de nos collaborateurs ou partenaires vous renseigne en quelques minutes seulement sur un sujet phare qui passionne nos équipes.

Retrouvez ci-dessous l’épisode en intégralité, et plus bas dans l’article, la retranscription complète.

Axelle : Bonjour, bienvenue dans un nouvel épisode du podcast super zesté ! Aujourd’hui, mon invitée, c’est Pamela, et donc je vais t’inviter à te présenter, Pamela. On va parler aujourd’hui du fait d’être une femme dirigeante dans le domaine des technologies, à l’occasion de la journée des droits des femmes, qui arrive le huit mars, on voulait mettre en avant ton expérience.  Donc est-ce que tu peux te présenter, ce que tu fais chez Mandarine, et ton parcours ?

Pamela : Bonjour, bonjour, Axelle, merci pour l’invitation, surtout pour cette magnifique journée de la femme. Donc moi, je suis Pamela, j’ai 41 ans, donc je suis une jeune femme encore de 41 ans. Je suis une passionnée par – je suis une geek en fait, je suis vraiment une femme geek.

Passionnée de techno, tout ce qui est informatique, il me faut toujours le dernier téléphone. Enfin bref. C’est un peu tout naturellement, je suis comme ça depuis que je suis toute petite, j’ai eu mon premier PC, j’avais neuf ans. Et vu que je suis de 82, on peut dire qu’à l’époque y en n’avait pas énormément de PC. J’adorais ça, j’étais toujours sur mon vieil Amstrad, je passais ma vie dessus. Même faire 3+2=5 sur un Amstrad, c’était la première chose que j’ai faite, j’ai trouvé ça incroyable.

C’est tout naturellement que je me suis plutôt orientée dans le domaine des sciences et donc, faire des études en mathématiques, informatique, donc au départ plutôt à Lille 1, c’était plutôt des maths mélangées à l’informatique. À partir de la troisième année, je me suis plutôt orientée vers l’informatique.

A la suite de mes études en informatique, j’ai commencé une carrière un peu standard de toute jeune diplômée en IT en étant développeuse, C temps-réel dans le domaine de l’indus. Donc déjà quand même, c’était du C, c’était un langage relativement bas niveau, mais c’était ça que j’aimais, puisque je suis vraiment passionnée par résoudre les problèmes, trouver des solutions, tout ce qui était algorithmie, etc.

Ma première mission, j’ai tenu deux ans et demi, trois ans, puis, ben, en fait, j’étais déjà, fallait déjà que je redécouvre quelque chose d’autre. Donc, je suis partie plutôt dans le domaine du retail. Et puis ben, j’ai relevé en fait tous les défis comme ça un par un, toujours avec la même passion. Puis j’ai commencé à prendre des postes avec plus de responsabilités, commencé à gérer des équipes, des petits groupes et puis de plus en plus importants.

Jusqu’à rencontrer, en 2017, en août 2017, le chemin de Mandarine. Où là, j’ai rencontré Laurent Maurer, notre président directeur général et Florent Petit, qui est aussi associé chez Mandarine, et ça a matché, et donc ils m’ont proposé le poste de directrice des opérations, que j’occupe encore actuellement. Donc je suis associée maintenant chez Mandarine Academy, et directrice des opérations.

En tant que dirigeante, l’un de mes grands engagements reste l’innovation, puisque chez Mandarine, on propulse l’innovation à chaque équipe, à chaque personne, que ce soit, aussi bien dans la conception de vidéos, dans la formation, dans le marketing, chez les développeurs…réellement en fait, on essaie toujours de faire de la veille sur toutes les possibilités, sur les nouvelles technologies, les nouvelles façons de former, les nouvelles façons de développer.

Mon deuxième grand combat reste quand même un combat sur l’inclusion et la diversité, puisque nous sommes maintenant en 2024, mais ces sujets sont encore vraiment, toujours présents.

Axelle : Par rapport à ton parcours, c’est vrai que c’est intéressant de voir que on constate encore que 92% des français considèrent que les hommes et les femmes sont pas traités de la même manière dans au moins une sphère de la société, et en fait le domaine qui est perçu comme le plus inégalitaire, c’est le monde du travail, avec notamment 11% des français qui pensent toujours que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques que les femmes, et 10% des français qui pensent même que les hommes sont plus faits pour être patrons. Alors que ton parcours montre bien que, en tant que femme, t’es dans ces domaines, et t’as des postes de leadership. Donc est-ce que c’est une tendance, est-ce que ces chiffres, le fait que tant de personnes pensent encore ça, c’est quelque chose que t’as déjà rencontré, qu’est ce que t’en penses, est-ce que ça a pu affecter ta carrière à un moment ou à un autre, cette pensée que les femmes ont moins leur place dans les sciences, ont moins leur place dans le leadership ?

Pamela : C’est une question vraiment très difficile, puisque en effet, même lors de mes études., je pense qu’on dépassait pas 10% de femmes. J’étais entourée d’hommes.

Après, j’ai eu la chance, pendant toute mon éducation, mes parents m’ont…j’ai jamais pris conscience d’une différence entre hommes-femmes. J’ai appris la différence entre hommes et femmes réellement en grandissant, que la perception était différente, quand j’étais adulte, en fait. Et c’est notamment avec des questions qu’on me pose régulièrement, quand je donne mon métier, même quand j’étais développeuse : « ah oui, t’es une femme et t’es développeuse ? »

Je regardais bizarrement, en effet, moi, personnellement, j’ai eu la chance de pas me poser la question. Et donc j’ai essayé de regarder autour de moi, et y en a qui parlent d’autocensure des femmes, y en a qui disent non, mais c’est pas vrai, faut arrêter avec l’auto-censure, c’est pas vrai, c’est la société.

Personnellement, je n’ai pas eu de soucis réellement en tant que femme, plutôt en tant que mère. Puisque c’est vrai que, en tant que mère, il y a déjà tout- j’ai trois enfants, donc tout ce qui arrêt pendant cinq mois, pendant la fin de grossesse, puis congé maternité, c’est pas extrêmement bien perçu par la société. Mais vraiment, en tant que femme, je ne me suis pas posé de question et non fait…je suis toujours choquée des chiffres. Réellement, ça me choque.

Axelle : C’est vrai qu’on voit une progression dans ces chiffres, qui restent quand même conséquents, quand on voit que ça tourne à 10 et 11% par exemple, aussi pour le fait que les hommes seraient plus faits pour être patrons, alors que toi t’as souvent parlé des femmes dirigeantes. Qu’est-ce que ça t’inspire de dire « femme dirigeante » ? Parce que, en soi, c’est la même chose qu’être « un » dirigeant, mais il y a des défis particuliers au fait d’être une femme qui a un poste de leadership et de décision ?

Pamela : Alors maintenant, lorsque j’entends parler de femmes dirigeantes, ça me donne vraiment, vraiment de l’énergie. Et quand j’en vois, en fait, je me dis : peu importe qu’on soit des hommes et des femmes, si y a de bonnes idées, un bon caractère, des bons soft skills pour diriger, il faut réellement foncer quoi.

 J’aime pas cette discrimination positive qui est donnée, puisque des moments, même moi, du coup, je me pose la question : est-ce que je suis là parce que je suis une femme ou parce que je le mérite ?

Il y a peu de temps, je me serais jamais posé la question. Il y a une dizaine d’années, jamais je me posais la question. J’ai du caractère, je sais où je veux aller, je fonçais et je me posais pas la question d’être une femme.

Suivre Pamela sur Linkedin :

Mais en tout cas, mesdames, faut pas se poser la question et faut foncer, tout simplement.

Axelle : Je te remercie pour ta participation et ton expérience.

Pamela : Merci à tous.

Pour retrouver tous nos épisodes, c’est par ici ! 👇

Le podcast super zesté par Mandarine Academy – Playlist

Le podcast super zesté par Mandarine Academy – Retranscriptions

📞 Nous contacter :

📧 Par mail : information@mandarine.academy

📅 Prendre RDV avec nous

Pour rester au courant de nos dernières actualités, suivez nous sur LinkedIn !