Fraude en ligne : les attaques les plus fréquentes à connaître pour protéger son entreprise
La fraude en ligne regroupe des attaques variées comme le phishing, les ransomwares, la fraude bancaire ou encore les faux sites. Chaque type d’attaque a un objectif précis : voler des données, détourner des fonds ou bloquer des systèmes.
Le phishing reste la méthode la plus répandue. Un email imitant un fournisseur peut piéger un salarié non formé.
Les ransomwares chiffrent les fichiers et exigent une rançon. Leur coût peut paralyser totalement une PME pendant plusieurs jours.
La fraude au paiement consiste à modifier les coordonnées bancaires d’un fournisseur pour détourner un règlement.
Les cybercriminels créent aussi de faux sites web imitant des services connus pour collecter identifiants et cartes bancaires. Ces attaques ciblent tous les secteurs, sans distinction, car chaque entreprise détient des données monnayables sur le dark web.
Ainsi, comprendre la diversité des menaces permet de mieux anticiper et d’adopter des mesures adaptées de protection.
Usurpation d’identité : comment la prévenir et protéger votre entreprise
L’usurpation d’identité permet à un attaquant d’agir comme s’il était un salarié ou un dirigeant. Cela se traduit par des emails frauduleux demandant un virement urgent ou un transfert confidentiel.
La fraude au président illustre bien ce danger. Un comptable reçoit un message soi-disant envoyé par son dirigeant. Sous pression et convaincu de l’urgence, il peut exécuter un transfert financier vers un compte frauduleux.
Certains fraudeurs utilisent également de faux profils LinkedIn pour gagner la confiance d’employés stratégiques. Ils récoltent ensuite des informations exploitables pour créer des scénarios de fraude très crédibles. Les conséquences sont multiples : pertes financières directes, litiges juridiques, mais surtout réputation ternie.
Une entreprise victime d’usurpation inspire moins de confiance à ses clients et partenaires. Prévenir ce type d’attaque exige de sensibiliser les équipes et d’imposer une validation multi-niveaux des demandes sensibles.
Ingénierie sociale : comprendre et contrer les manipulations ciblant vos équipes
L’ingénierie sociale repose sur la manipulation des comportements humains. Au lieu d’exploiter une faille technique, les pirates exploitent la confiance ou la peur.
Un exemple classique : un faux technicien appelle un employé et demande ses identifiants pour une maintenance urgente. Le ton autoritaire ou rassurant peut pousser l’employé à divulguer des informations sensibles.
Les fraudeurs savent adapter leurs méthodes en fonction de la cible et du contexte. Un salarié pressé ou stressé devient plus vulnérable aux manipulations psychologiques.
Les campagnes de vishing (fraude par téléphone) et smishing (fraude par SMS) se multiplient rapidement.
Les attaques via messageries instantanées comme Teams ou WhatsApp gagnent aussi du terrain.
Sans une culture numérique solide, les collaborateurs restent le maillon faible de la cybersécurité.
En conséquence, seule une formation continue permet de transformer chaque employé en rempart actif contre ces manipulations.